À beaucoup d'habitants actuels de Poméranie il peut sembler que la culture manifesté dans sa langue, folklore et traditions historiques de la région, a cessé d'exister il y a longtemps. Les uns indiqueraient qu'il s'est produit au début du XVème siècle, quand la langue slave a disparu là. Les autres maintiendraient que la culture appartient au passé puisque les indigènes ont été expulsés et dispersés après 1945. La plupart d'entre nous sera probablement encline à croire que la culture vivante de la région n'a pas survécu. Eh bien, pas du tout! La civilisation demeure parmi une communauté des descendants poméraniens la plus grande au monde, qui se trouve au Brésil méridional. Ils se nommaient Os Pomeranos. Que la danse Cracovienne, exécutée par les Pomeranos brésiliens en soit une introduction au présent feuilleton:
Actuellement les Pomeranos représentent au Brésil une communauté d'environ trois-cent milles d'habitants. Ils furent arrivés de la Poméranie natale au XIXème siècle et se furent installés dans les trois états méridionales du pays: Espirito Santo, Rio Grande do Sul et Santa Catarina.
À ces temps de grandes émigrations des régions les plus pauvres de l'Europe, surtout d'Irlande, de la Poméranie et de la Galicie autrichienne, les gens quittaient leur patrie à la recherche de " la terre promise" dans les autres parties du monde. Les Poméraniens eurent été poussés à l'émigration non seulement par la pauvreté mais également par la politique sociale sévère, au début de Frédéric Guillaume III, le roi de la Prusse, et puis d'Otto von Bismarck. Le premier a interdit pratiquer la religion luthérienne, la confession dominante en Poméranie. L'autre, surnommé "Le Chancelier de fer" qui, d'ailleurs, a eu pour conjoint Johanna von Puttkamer, issue de la vieille, noble famille poméranienne d'origines slaves, et quelle il a beaucoup respectée; d'un côté il a abouti l'unification de l'Allemagne et la croissance économique du pays, et d'une part, il persécutait les minorités et la culture non allemande.
Les États-Unis et l'Australie étaient à cette époque-là une destination principale pour les artisans et les ouvriers des villes poméraniennes, qui étaient un peu moins misérables que les habitants désespérément pauvres des villages et des domaines des junkers. Dans cette période environ trois ou quatre cents personnes ont émigré de la ville de Massovie et de ses voisinages aux États-Unis. La plupart s'est installée dans l'état de Wisconsin, où pendant 150 ans qu'ils suivaient, ils s'étaient complètement assimilés dans la société américaine et ils ont même perdu l'identité de la culture poméranienne, vis-à-vis allemande.
Les Poméraniens les plus pauvres n'ont eu aucun but de la terre et aucune maison. Ils ont été abrités sous le toit du ferme d'un junker, en échange pour leur travail rendu dans le domaine. Ils, comme beaucoup de personnes du district de Naugard (Nowogard), ont souvent choisi le Brésil pour l'émigration, car le Roi Pedro II a offert aux immigrés un voyage libre de bateau, une parcelle libre (à déboiser) et un prêt en espèces, sous forme d'animaux de ferme et du grain. Ils sont arrivés au Brésil avec des petites affaires et ont été données l'endroit au cœur de la forêt, loin des routes et d'autres bourgades. Ils ont commencé à bâtir leur deuxième patrie. L'isolement du monde extérieur a renforcé leurs liens sociales internes et leur volonté pour survivre. Les premières maisons de style poméranien ont été édifiées et la première église à colombage, sans aucune brique, a été construite. Aujourd'hui il y a beaucoup de blogs des Pomeranos sur l'Internet, qui écrivent leur histoire et culture. Voici une des photos de là, les archives d'Ursula Dettmann:
La langue contemporaine poméranienne, appelée Pommersche Platt, est un dialecte de la langue Bas-Allemande (Plattdüütsch) qui a été un peu influencée par le néerlandais. Elle est très différente du poméranien ancien, qui était une langue slave et qui disparu au début du XVème siècle. Je ne sais pas si des traces slaves du vieux-poméranien étaient préservés dans la langue actuelle des Pomeranos. Selon l'opinion des historiens et des linguistes la langue éteinte des Slaves poméraniens pourrait avoir été étroitement liée à la langue des Slaves polabiens. Dans le livre « The Biblical Repository » (Tome 4, 1834) Edouard Robinson mentionne que la dernière messe connue célébrée dans la langue polabienne a eu lieu à Wustrow, appelé également Wendland (40 kilomètres à l'ouest de Wittenberge sur Elbe) en 1751.
Selon de l'étude « Slawische Orts- und Gewässernamen in Deutschland », par Oswald Jannermann (2009), il y a environ mille noms géographiques (villes, villages, fleuves, lacs, terrains) dans Allemagne contemporaine d'origines slaves. Ils finissent habituellement sur - itz, - enz, - ik, - in et - ow, par exemple Berlin, Leipzig (autrefois Leipzik). Il est intéressant de voir à quel point certaines langues slaves sont en relation mutuelle, si on prendre en compte des vocals nasaux. Ces derniers sont présents dans le polonais, le polabien et dans le vieux-poméranien, et sont complètement absents dans le russe et le lusatien. Par exemple, le mot « le pré» signifie (la) łąka dans le polonais, (la) lonka ou (la) lanka dans le polabien, mais (la) luka dans le russe et (la) luk ou (la) luckau dans le lusatien.
La langue poméranienne contemporaine (d'origine allemande) a été introduite en 2005 comme un sujet aux enfants des Pomeranos dans cinq écoles primaires à l'état Espírito Santo Un an après, prof. Ismael Tressmann, ethnographe, linguiste et autorité intellectuelle des Pomeranos, a publié le dictionnaire poméranien-portugais : « Pomerisch - Portugíísisch Wöirbauk », contenant environ 15 mille mots et expressions.
Le chercheur remarquable de la culture de Poméranie, indigène Klaus Granzow, pendant sa visite chez les Pomeranos en 1975 avait remarqué qu'ils n'ont pas su le mot poméranien Kauke, qui signifie un gâteau. Au lieu de cela, ils ont employé le mot allemand Kuchen. Il a conclu alors que le mot original poméranien a été abandonné et oublié, parce qu'en raison de leur pauvreté les Pomeranos n'ont pas mangé des gâteaux dans la suite de quelques générations depuis leur arrivée au Brésil il y a 150 ans. Je pense pourtant qu'il est tout à fait possible que même les premiers immigrés de la Poméranie au Brésil n'ont pas déjà connu le mot "gâteaux" dans leur langue maternelle parce que, étant des fermiers dépossédés de leurs propres terres cultivables, ils étaient au cours des âges une classe sociale la plus pauvre en Poméranie. Il est probable que les Pomeranos soient les descendants des Slaves poméraniens, et ils sont ainsi les héritiers de la culture poméranienne, sans se soucier combien elle s'est changée tout au long des âges.
Les Pomeranos se sont rapportés à leur racines slaves, mais également germaniques, tquand ils ont motivé le projet de loi du parlement d'état du Rio Grande do Sul, qui a résolu en 2007, dans le 150ème anniversaire de leur arrivée au Brésil, que le 18ème janvier serait dans l'état un Fête de Poméranie. À l'émission en portugais du 6.09.2004, concernant des traces allemandes dans l'état d'Espirito Santo, le radio Deutsche Welle a informé que " La province prussienne de Poméranie a préservé son identité culturelle particulière, en dépit des tentatives diverses d'être dominé de la part des Danois, Suédois et Allemands".
Tandis que la colonisation allemande du Duché de Poméranie en haute moyen âge suivra la christianisation, des Slaves indigènes qui ne sont pas assimilés à la nouvelle religion, et puis après à la culture et organisation sociale, et ça concerna plus souvent des personnes les plus pauvres, eurent un accès à l'éducation et à l'activité artisanale très obstrué. Ils furent obligés , légalement ou économiquement, de quitter des villes et de s'installer dans les villages. Ces Slaves natifs formèrent une part essentielle de la classe rurale, la troisième et la plus bas couche de la société féodale. Au cours des âges ils sont devenus de plus en plus appauvris, en faveur des latifundia enrichissants, qui appartinrent à la noblesse poméranienne, adoptante facilement la culture allemande, et aux colons allemands et à l'église catholique.
Il vaut indiquer que une accroissement de l'écart dans la stratification sociale et de la puissance économique et politique de la noblesse était un processus caractéristique à l'époque féodale dans tous les pays européens. De la perspective historique on peut clairement voir qu'entouré par des voisins plus forts, le Duché de Poméranie, face aux menaces à sa souveraineté alternantes du Danemark, de la Suède, de la Pologne ou bien de l'Allemagne, fut contraint de chercher une alliance avec l'un d'entre ces pays, afin de se protéger contre les autres. Le caractère slave de la Pologne et de la Poméranie apparemment sembla d'être un lien trop faible et trop lâche, via-à-vis du potentiel de christianisme introduit dans la Poméranie par les Allemands.
La religion provoqua non seulement l'expulsion de la langue slave ou païenne (comme elle fut considéré à cette époque-là) et sa remplacement par allemand, mais ça contribua décidément à la croissance économique de l'état poméranien. On devrait également se rappeler que quand la Pologne de la dynastie de Piast a inclus Poméranie dans ses territoires, ça n'a pas sorti d'un accord commun de deux états slaves mais c'était une conséquence des conquêtes répétées précédentes de la terre poméranienne par la Pologne. Il était exactement pendant le règne du Roi polonais Ladislas Herman, quand en 1092 son armée sous la commande de Sieciech envahit et ravagea le château de Massovie (Massow) , aussi bien que les châteaux de Pyrzyce (Pyritz), Stargard, Bialogard (Belgard) et Kamien (Cammin). Le château massovien probablement ne fut puis après jamais reconstruit.
La culture poméranienne se fut développé aussi bien des racines slaves que des allemandes. Et le même, comme un homme dont le caractère est soumis à certaine évolution pendant sa vie, une communauté locale ou bien toute la nation évoluent pendant leur histoire au cours des âges. L'acquis culturel de Poméranie est également le résultat des changements dans l'histoire à sa langue, aux coutumes et même à sa religion. Ce qui ne fut pas changé, comme à des autres communautés locales, est un sens d'identité avec la patrie, avec sa nature et climat, et avec le rythme de la vie commun avec des compatriotes. Les Pomeranos contemporains, malgré des énormes restrictions et obstacles qu'ils rencontrent sur leur chemin dans les 150 dernières années, sauvegardèrent la culture de leurs ancêtres. Nous pouvons prendre pour eux beaucoup d'admiration de ce réussit. J'écrirai au sujet de ces obstacles et risques et au sujet de la culture elle-même, par une autre occasion. Ça certainement vaut !